FRANÇAIS
Un représentant exceptionnel, parmi les artisans de notre ville, était Giuseppe Maggiolini. (1738 – 1814)
Dans cette partie du Musée, nous avons essayé de recueillir de différents témoignages visuels qui racontent la vie de cet artiste en activité.
En particulier, à l’intérieur de la table-vitrine, on peut observer : le classeur avec une série d’éléments décoratifs qu’il utilisait pour ses meubles et des volumes et des catalogues à lui dédiés.
Dans le tableau au-dessus de la table attribuée à l’école Maggiolini, nous trouvons une copie d’une facture de notre ébéniste.
Dans cette chambre on peut admirer les peintures du Collegio Cavalleri très rénommées car elles faisaient partie de la décoration du plafond d’une de cettes salles qui était utilisée, à son temps, par les pensionnaires comme réfectoire et théâtre.
En 1791, Giuseppe Maggiolini acheta cette partie du bâtiment pour y installer son propre atelier.
Outils de menuisier attribués à Maggiolini.
Le Musée conserve de nombreux outils de menuiseries retrouvés par Monseigneur Ceriani en l’an 1965, dans le grenier d’un immeuble du centre historique appartenant aux descendants de Cherubino Repossini, un menuisier du XIXsiècle.
Selon la tradition, après avoir appartenus à Maggiolini, les outils passèrent à son fils Carlo Francesco, qui poursuivit l’entreprise de son père et qui, à sa mort (en1837), les laissa à Cherubino Mezzanzanica, ouvrier dans l’atelier de Giuseppe Maggiolini dès le début.
Ensuite, Mezzanzanica a donné les outils à Cherubino Repossini, qui ferma l’activité quelques années plus tards en déposant les outils dans le grenier.
Comme partout, les progrès technologiques ont conduit à l’industrialisation de la plus part des travaux manuels. Dans la deuxième partie de l’exposition, nous avons collectionné des objets et des outils qui représentent les différentes typologies industrielles qui ont caractérisé notre territoire et fabriqués par plusieurs sociétés, dont les plus significatives sont:
Gaetano Rapizzi, pionnier de l’industrie électromécanique, qui a fondé ZEUS en 1912.
Parmi les objets exposés, on trouve certains de ses brevets, comme le réducteur exclusivement électromagnétique, la sonnerie à simple bobinage, l’interrupteur à courant alternatif et la valve automatique.
MEP, des frères Marazzini, fondée au début du XX siècle, produisait des machines agricoles. Seulement après la Deuxième Guerre Mondiale, commença la fabrication de tondeuses à gazon et de moteurs hors-bord.
RANCILIO produit encore aujourd’hui, depuis le 1927, machines à café. Elle est le leader mondial du secteur.
TERMOZETA et DEASTIR, avec leurs petits électroménagers, que nous utilisons tous les jours !
REDE
Fondée en 1938 à l’initiative de Mario Re Depaolini, soutenu par son épouse Carla Musazzi. Au début la production concernait seulement les bas pour femmes; plus tard la production a grandie avec la fabrication les chaussettes pour hommes et des produits de mode .
En exposition, vous trouverez également quelques-uns des panneaux publicitaires, les plus significatifs.
L’industrie de la CHAUSSURE
Après la Deuxième Guerre mondiale, l’industrie de la chaussure représentait la quasi-totalité de la production industrielle de Parabiago, d’autant plus que le travail à domicile se développe fortement avec les laboratoires domestiques (voir l’établi du cordonnier, avec tous les outils).
L’exposition montre seulement une petite partie des modèles fabriqués par de nombreuses entreprises de ce secteur, parmi lesquelles il faut nommer: Fratelli Rossetti, Italo Colombo, Lorenzo Banfi, Nebuloni.
Il y a aussi des moules, des boucles, des dessus de chaussures, des machines et toute une série d’outils de cordonnier.
Dans la dernière partie de l’exposition, comme preuve de la variété et de la créativité de l’industrie de Parabiago, on trouve des documents et des objets relatifs à la société Pino Mobili Metallici, dont la production a été conçue dans les années 1930 sur les dessins du fameux architecte Gabriele Mucchi (1899-2002).